L’hypnose m’a toujours passionnée et intéressée. C’est en 2018 que j’ai fait le pas et que j’ai commencé un cursus de formation en hypnose Ericksonienne.
L’hypnose Ericksonienne est dite « thérapie brève ». L’hypnothérapeute accompagne le patient à accéder à ses ressources intérieures. En d’autres termes, l’hypnothérapie permet à l’individu, qui la pratique, la mise en place de grandes capacités d’adaptation et de changements.
Sa pratique implique que l’hypnothérapeute agisse sur la situation d’une autre personne et l’invite ainsi à entrer dans l’état hypnotique, on peut aussi parler de rêverie, distraction…
L’hypnose, c’est avant tout une méthode douce et respectueuse de la personne, une attitude positive pour soi et envers soi. Elle permet accroissement de l’estime de soi et la confiance en soi, par une exploration et une résolution inconsciente rapide de l’origine du problème.
Une séance dure maximum 55mn de temps. Nous déterminons au préalable les objectifs de séances.
Le tambour peut être un autre moyen de rentrer dans l’état hypnotique, il peut aussi servir à voyager. Cet outil pourra vous être proposé en séance, si vous le souhaitez.
L’état hypnotique, appelé aussi transe, est différent du sommeil. C’est un état naturel que nous vivons plusieurs fois par jour, comme lorsque nous sommes absorbés par une tâche et que nous ne prêtons pas attention à ce qui se passe autour de nous.
Toutefois, même si l’hypnose peut vous aider à surmonter une période difficile, cette pratique ne guérit pas. L’hypnose permet à la personne de se connecter à ses ressources naturelles et d’améliorer ses propres capacités de rétablissement. Elle ne se substitue pas à un suivi médical adapté.
L’hypnose est un outil particulièrement efficient chez les enfants et les adolescents.
En effet, les enfants sont de très bons sujets hypnotiques, car le monde de l’imaginaire est un univers tout à fait ordinaire chez eux.
Ils vivent dans « l’ici et maintenant » et sont très connectés à leurs expériences sensorielles du moment.
Ils rentrent dans l’état hypnotique et en ressortent très facilement.
Selon Freud, « le deuil est la réaction habituelle à la perte d’une personne aimée ou d’une abstraction mise à sa place, la partie, un idéal, la liberté, etc. »
Au départ, au moment de l’annonce du décès, les réactions peuvent être bien différentes en fonction des individus, mais aussi de la manière dont le deuil survient.
Dépasser le stade de l’annonce et des premiers jours où diverses choses ont été réalisées et qui permettent de se raccrocher à la vie, commence ensuite, pour la plupart d’entre nous, un long chemin fait d’étapes et d’états différents.
La phobie est une maladie que nous avons tendance à auto-entretenir. Et la phobie c’est la peur d’avoir peur. Et c’est, même, une fois que les sensations et les symptômes de la peur font peur que la phobie apparaît. Au final, la personne qui déclenche une phobie, n’a pas vraiment peur de l’animal qui pourrait sembler terrifiant, mais plutôt de l’état de panique qui se déclenche à la simple pensée de l’animal.
Il y a deux types de phobies :
Quelle que soit la phobie, la personne peut vouloir fuir la situation, demander de l’aide à une personne pour la soutenir ou encore avoir des anticipations négatives. Dans ces trois cas, cela nourrit le cercle vicieux des peurs.
Le rôle de l’hypnothérapeute est d’accompagner la personne à vivre, à expérimenter par elle-même une résolution automatique de la panique, ou encore des expositions progressives au sujet stressant, tout en se sentant en sécurité.
Pour au final, se rendre compte que « Quand je n’ai plus peur de la peur, je ne suis plus phobique ».
« Le stress et les facteurs psychologiques (émotions, pensées) peuvent déclencher ou aggraver un cancer, dans certaines conditions et chez certaines personnes, principalement (mais pas seulement), par une défaillance du système immunitaire. Dans de nombreux cas, l’hypnose permet un amortissement de la résonance corporelle des affects. » E. Josse Nous ne pouvons pas toujours changer ce qui se passe dans notre vie, par contre nous pouvons modifier notre vécu par rapport à ces choses-là. Dans le cas du cancer, l’objectif de l’hypnose va être d’aider à vivre sans peur, être en paix avec soi-même ou encore retrouver un meilleur confort corporel. L’idée est d’améliorer la qualité de vie de la personne en l’aidant à faire face à la maladie pour prévenir et réduire la souffrance psychologique.
L’hypnose régressive a pour but de nous amener en hypnose dans les vies antérieures. Cette régression est utilisée au service de la transformation thérapeutique. Que nous croyons en l’existence des vies antérieures, ou non, ce n’est finalement pas très important. Ce qui est intéressant c’est de pouvoir s’occuper d’un évènement du passé qui continu à surgir dans le présent. En effet, que nous croyons ou pas dans les vies antérieures, nous pouvons simplement considérer ces expériences comme des constructions psychiques du type métaphore ou imagination. Car « l’évènement du passé qui surgit dans le présent n’a pas été compris, il n’a pas pu être intégré dans notre système d’appréhension du monde et tend continuellement à refaire surface, à se présenter à la conscience. » (Svami Prajnannpad) Ainsi, l’hypnose régressive a pour but de nous délivrer des souffrances psychiques en transformant les schémas psychologiques qui nous emprisonnent.